Coordination Nationale des Enseignants de Français d'Algérie

État des lieux de l’enseignement du français

Date de soumission : 19/09/2016

1. L’ASSOCIATION DES PROFESSEURS DE FRANÇAIS
Oui
Coordination Nationale des Enseignants de Français d'Algérie
Tableau association
Nom de l’associationEffectifsAffiliation FIPF
CNEFA210Oui

Précisez la proportion d’enseignants membres de votre association par niveau d’enseignement * :

30%
45%
25%
1.2. L’association et son environnement institutionnel national et international
Non
1.3 Rapports internationaux
Non
  • De France
  • De Belgique
- Séminaires en partenariat avec l’IF (Institut Français d’Algérie)
- Formations en France/Wallonie Bruxelles.
Oui
Stages et formations
Non
2. L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ET DU FRANCAIS
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
PrimaireFrançaisAnglais
secondaireFrançaisAnglaisAllemandEspagnol
SupérieurFrançaisAnglaisAllemandItalien
LVE 1 (préciser)LVE 2 (préciser)LVE 3 (préciser)LVE 4 (préciser)Commentaires
Primaire
secondaire
Supérieur
2.3. Effectifs des apprenants de français*
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3ème année du primaire
3-5 heures
3. L’ENSEIGNEMENT EN FRANCAIS (le cas échéant)*
3.1. Effectifs des apprenants
3.1.1. Enseignement public
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.1.2. Enseignement privé
PréscolairePrimaire (école de base)Secondaire
3.2. Si le français n’est pas la seule langue d’alphabétisation puis d’enseignement
Seconde place (sauf dans le Supérieur : 1ère place pour quelques spécialités).
Supérieur (universitaire)
00
Autre langue 1 (préciser)Autre langue 2 (préciser)Autre langue 3 (préciser)Commentaires
Primaire
secondaire
SupérieurAnglais
Non
3.5. Établissements où l’enseignement se fait majoritairement en français
3.5.1. Établissements nationaux
DésignationCycles (niveaux)Nombre d’élèves
Nombre total d’apprenants
PréscolairePrimaireSecondaire
3.5.2. Cursus professionnels en français  (à extraire du total mentionné ci-dessus en précisant leur objet : hôtellerie, tourisme…)
Intitulé du certificatEffectif
3.5.3. S’il existe un enseignement de type « écoles bilingues »
3.5.3.1. Quel est l’effectif concerné par niveau ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
3.5.3.2 Quelles sont les DNL (disciplines non linguistiques) proposées en français ?
NiveauNombre d’heures/semaineEffectif
3.6. Établissements français
PrimaireSecondaireSupérieur
3.7. Autres établissements internationaux (en dehors des établissements homologués par la France)
DésignationStatut (public, privé, étranger)Nombre d’élèves
4. PROGRAMMES et CONTENUS
Oui
Juin 2011
4.3. Les objectifs des programmes vous paraissent-ils :
Oui
Oui
Oui
A la francophonie comme concept, non. Aux pays et auteurs francophones, oui (diversité culturelle oblige)
Directement, non, mais en fonction des contextes à étudier, parfois oui, par le biais de supports audio (chanson française, comptines).
Bon nombre d’enseignants ont recours aux ressources en lignes mais sans vraiment distinguer celle relevant de la francophonie avec d’autres.
Oui . Les enseignants puisent de ci et de là, Comme certains liens « éducatifs » partagés par des collègues sur les réseaux sociaux.,avec liberté mais en n’oubliant pas d’avoir un œil sur les programmes officiels.
En général, les objectifs des programmes, organisés en compétences à installer tendent à donner un comportement à l’apprenant (l’élève, préfère-t-on d’appeler parfois) lui conférant un profil donné dans le temps (savoir, savoir-faire, savoir-être). Ce même profil revêt une capacité d’intégration à la fois intra-scolaire et extra-scolaire. C’est pourquoi d’ailleurs, les programmes du français sont intrinsèques, voire inhérents aux autres programmes des autres matières scolaires et culturelles au sein de l’école.
En parallèle, ou même en contraste, avec les « rigueurs » des programmes officiels, bon nombre d’enseignants vont sur d’autres perspectives anticipant un apprentissage (ou un enseignement) « nouveaux » (TICE, correspondances de classes, échanges avec d’autres groupes d’intérêt commun, etc).
5. LES PROFESSEURS DE FRANÇAIS*
5.1. Nombre
PrimaireSecondaireSupérieur
2399631839
Oui
Oui
Dispenser des cours de soutien, « écrivain public », commerce, …
Oui
40000,00 dinars algériens (soit : 376 €)
5.5. La formation des professeurs
Généralement, il y a deux générations
d’enseignants : ceux qui ont suivi une formation dans les instituts technologiques (des écoles nationales) et ceux qui sont directement intégrés dans le métier sans aucune formation préalable mais qui ont suivi des séminaires organisés par les inspecteurs.
De un à deux ans, selon la programmation des inspecteurs. Une
Commission de titularisation désignée par la DE (direction de l’éducation ou « académie ») et composée de l’inspecteur de la matière et d’au moins deux enseignants (titulaires et ayant une expérience de plus de trois ans) inspecte le futur titulaire sur deux séances (= heures) dont l’une est un compte-rendu de devoir (composition trimestrielle ou expression écrite). Suit une « mise au point » sous forme de séance orale où l’enseignant est invité à répondre aux différentes questions et remarques de la commission. Parfois ces commissions ne sont que formalités puisque le besoin en enseignants dans des écoles rurales s’impose et il serait inconvenable de « recaler » en titularisation un enseignant qui « colmate les brèches du manque d’effectifs ».
Oui
Oui
Oui
Séminaires, universités, regroupements régionaux
Non
Oui
Tableau instituts formation
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Oui
Filières francophones
DésignationEffectifs année 1Année 2Année 3Année 4 et +
Médecine
Journalisme
Droit des affaires
6. VALEURS VEHICULEES
Économique
Culturelle
Démocratique
Autres
7. MOTIVATION
Varier leur culture, s’ouvrir à l’espace francophone (sans y adhérer philosophiquement), s’enrichir en documentations, s’investir avec la composante « langue française » dans des domaines à intérêt personnel.
Les élèves motivés sont conscients que la langue d’enseignement dans les filières universitaires (de prestige) tel que « médecine » ou « ingéniorat », est le français ou l’anglais. D’autres pensent aussi à faire leurs études sous d’autres cieux…
Ils ont aussi un besoin à avoir une deuxième langue (étrangère) pour tenter de pallier à leur manque culturel en milieu algérien (comme langue).
8. EVOLUTIONS PREVISIBLES POUR L’ENSEIGNEMENT DU FRANÇAIS
Comptant sur l’autoroute de l’information, sur les ambitions d’une catégorie considérable de public algérien cultivé (enseignants, journalistes, médecins, ingénieurs,...etc), sur des personnalités politiques influentes et qui sont POUR l’ouverture culturelle sur le monde francophone, mais aussi sur la coopération d’opérateurs étrangers (institutions françaises, organisations), l’enseignement du français pourra occuper une place considérable dans le scolaire – et pourquoi pas l’éducatif en général - algérien et côtoiera même les langues actuellement véhiculaires (notamment l’arabe). Déjà, comme nous l’avons signalé dans ce document, le français véhicule bon nombre de connaissances dans nos universités.
9. EVOLUTIONS SOUHAITEES
Que le français occupe une troisième place dans le panel linguistique algérien (après l’arabe et l’amazighe).
10. TEMOIGNAGES SUR LES CONDITIONS D’ENSEIGNEMENT
Les résultats scolaires témoignent de la situation alarmante, pendant et en fin de cursus (primaire, moyen et secondaire). Les potentialités bien que minimes existent pour tenter de redresser la barre…